Cinq livres qui m’ont beaucoup marqué :

• Le premier a été DUNE, de Franck Herbert.

Je l’ai lu l’année de mes quinze ans, en 1987. Fascinée par cet univers imaginaire complexe, je me suis identifiée à Paul des Atréides pour partager avec lui son courage et sa détermination face aux épreuves douloureuses et difficiles qui l’attendaient. Au-delà de l’empire, les Fremen, peuple à la fois si étrange et si proche des ethnies du moyen orient, m’ont envouté. J’ai frémis de peur à chaque fois qu’un des vers géants d’Arakis menaçait Paul. Éprouvé ses premiers émois avec la jeune Fremen. Tremblé lorsque le baron Harkonnen manigançait et intriguait contre eux. Cette lecture m’a permis de comprendre que l’imaginaire n’avait aucune limite. Qu’un auteur pouvait utiliser la réalité pour s’en servir de base à la construction de son roman.

• CENDRES, de Mary Gentle (4 tomes).

Bien plus tard : j’avais vingt-huit ans lorsque j’ai découvert ce fabuleux roman. Pour la première fois dans ce genre littéraire, je rencontrais une auteure qui avait mis en avant une héroïne au centre de combats guerriers. Cendres nait et évolue au sein d’une troupe de mercenaires du 15ème siècle. Elle y subit ce que les femmes subissent lorsqu’elles sont vulnérables et entourées d’hommes brutaux. Mais elle se relève, et apprends à combattre. Elle devient forte et s’élève dans la hiérarchie. Grâce à ce livre j’ai compris qu’être une femme n’était pas synonyme de faiblesse. Nous n’avions pas seulement le mauvais rôle qui consiste à seconder un mari et tenir une maison et des enfants, mais nous pouvions aussi nous rebeller et nous battre. Cendres a révélé la force qui courait déjà dans mes veines.

• FIÈVRE NOIRE, de Karen Marie Moning (5 tomes).

C’est en 2017 que j’ai lu cette merveilleuse série. Encore une fois, une femme écrivait pour d’autres femmes, au sein d’un univers délicieusement complexe. Toutes les perceptions et les sentiments de l’héroïne, Mac Kayla Lane, emportent la lectrice pas à pas vers la révélation finale, avec une justesse qui procure des émotions puissantes. Je ne me lasse pas de reprendre un tome et le relire, ce qui est contraire à mon habitude d’attendre plus de vingt ans pour relire une oeuvre. L’univers, les événements, les descriptions, l’héroïne, le scénario, tout dans cette série est un sans faute.

• LES ÂMES VAGABONDES, de Stephenie Meyer.

En 2019, j’ai enfin lu les œuvres de Stephenie Meyer, pour mon plus grand plaisir. Mon préféré, les âmes vagabondes, m’a beaucoup touché. En plus de son scénario très original, l’auteure a su décrire les émotions humaines d’une façon qui a fait évoluer ma propre perception de notre humanité. Elle a su mettre en valeur ce qui caractérise le plus les hommes et les femmes, et qui est pourtant ce dont on parle le moins, excepté dans les sciences du psychisme.

• Une dernière série a été déterminante dans ma propre écriture : LES MARKED MEN, de Jay Crownover.

J’ai adoré lire cette œuvre, car Jay Crownover sait elle aussi comment exprimer la justesse des sentiments de ses personnages, avec son style facile, qui vous emporte dans le tourbillon du récit. Quand on commence, on ne peut plus s’arrêter de lire. Les heures passent sans qu’on le voie.